Nouvel article à propos du Labyrinthe de la Voix, un festival dont je vous ai parlé à plusieurs reprises sur ce blog. La 14ème édition s’est achevée il y a peu et je en vous propose un bref débrief à travers la soirée phare de cette année, celle sur laquelle tout devait se jouer pour apaiser tous nos doutes…

Que d’enjeux pour cette nouvelle année ! Particulièrement avec le concert d’ouverture en compagnie des Ogres de Barback et du Bal Brotto Lopez. Nous misions gros sur cette soirée, non seulement parce que le budget qu’il a fallu consacrer à la venue de ces artistes a été le plus conséquent mis sur la table jusqu’à présent, mais aussi parce qu’il allait falloir satisfaire un public encore plus hétérogène que d’habitude, et puis on lançait ENFIN notre fameuse buvette… Bref : De gros enjeux, aussi bien sur le plan économique que sur le plan de l’image du festival, il ne fallait pas louper le coche.

Eh bien, ce fut un véritable carton, vraiment au dessus de nos attentes. Nous battons nos records de fréquentation sur un concert chaque année, mais jamais nous n’avions performé avec une différence aussi marquée. Le dernier record en date, réalisé en 2015 avec notre tête d’affiche de l’époque (Soldat Louis) était de 850 spectateurs. Cette année, il est passé au dessus du seuil symbolique des 1 000 personnes !
La buvette, elle aussi, fut un succès, et s’est vite trouvée en rupture de stock malgré les efforts de nos bénévoles acharnés.
Aucun problème majeur n’a été à déplorer avec le public. On se souvient de l’an dernier, où des tensions liées à la fosse devant la scène pour Soldat Louis avaient émergé. Certains reprochaient l’existence de cette fosse qui n’était pas « dans l’esprit du Laby », d’autres reprochaient le manque de place pour danser devant la scène… C’est toujours compliqué de satisfaire tout le monde ! Mais cette année, l’équilibre a été dosé plus justement, et la majorité des spectateurs a pu profiter du concert : en dansant devant pour les uns, en profitant calmement derrière pour les autres.

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La performance artistique, quant à elle, a été parfaite. Les Ogres et le Bal Brotto Lopez ont su composer une magnifique création éphémère sans fausse note (ils ne font que 15 dates ensemble, toutes cet été, on est chanceux !). Le répertoire des uns a su enrichir les partitions des autres pour un cocktail qui a su parler à tout le monde : Des chansons pour les plus petits, d’autres pour les plus grands, des airs engagés, d’autres plus légers…Et entre nous, même si je n’aime pas ça, voir un concert du Laby se terminer sur un morceau de rap, il ne fallait pas manquer ça !

Ce sont tous ces éléments qui ont fait de cette recette un succès. Ca fait maintenant 7 ans que je travaille pour le Laby, et voir tout le chemin que ce petit festival a parcouru me fait vraiment quelque chose. Surtout quand on sait qu’à l’origine, ce festival était une master-class de chant lyrique…

Des couacs internes ont malheureusement noirci le tableau. Mais ces tâches d’encre sont éphémères, elles disparaissent bien vite pour ne laisser transparaître qu’une belle lumière émanant des allées du château de Rochechouart… Cette belle lumière, c’est celle d’un succès signé Olympes !

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